Chapiteau à crochets ouverts et têtes feuillues

Chapiteau des arcades aveugles de l’intérieur des murs gouttereaux des deux premières travées des bas-côtés détruites pour la construction des chapelles Sainte-Catherine et Saint-Martin de la cathédrale de Strasbourg ; attribution proposée par Haug 1950 et confirmée par le style et les dimensions.
Sur un astragale en quart-de-rond, la corbeille cylindrique s’évase et supporte le tailloir octogonal. Elle est décorée de crochets ouverts répartis alternativement sur deux registres. Les crochets sont formés par la partie supérieure des branches feuillues, qui se divisent en deux sur la hauteur pour celles du registre inférieur et qui sont masquées par ces dernières pour celles du registre supérieur. De ces branches se répartissent de chaque côté sur la corbeille et de manière symétrique des tiges portant des feuilles à cinq lobes pour les plus basses et à trois lobes pour les suivantes. Les crochets s’ouvrent en un bouquet de feuilles, d’où émergent des têtes humaines pour ceux du registre supérieur. Le tailloir est profilé successivement d’une baguette, d’un cavet, d’un chanfrein et d’un quart-de-rond. Intégré à la reconstitution partielle du jubé de la cathédrale (salle 7 du musée).
Ce chapiteau forme un ensemble avec 22.995.0.191 (chapiteau d’angle semi-engagé à crochets ouverts), 22.995.0.192 (chapiteau semi-engagé à feuillage), MOND 43 (chapiteau semi-engagé à feuillage), MOND 44 (chapiteau à crochets ouverts), MOND 53 (chapiteau semi-engagé à crochets d’acanthe), MOND 482 (chapiteau semi-engagé à crochets ouverts).