Diorama représentant le monument commémoratif de l’Indépendance des Etats-Unis d’Amérique.

Palais de l’Industrie, Champs-Elysées. Union Franco-Américaine 1776-1876. Diorama représentant le monument commémoratif de l’Indépendance des Etats-Unis d’Amérique et de la Ville et rade de New York. En 1877, constamment soucieux de communication tout à la fois spectaculaire et populaire, le « Comité français » de l’Union Franco-Américaine – une association fondée en 1874 dans le but de mener à bonne fin le projet de la « Statue de la Liberté » – eut recourt au plus sophistiqué des médias de l’époque: le diorama ou panorama, très en vogue dans les années 1870. Sous la supervision de Bartholdi, des peintres spécialisés composèrent, sur une toile longue de 11 mètres, un vaste tableau illusionniste. Le spectateur se croyait transporté sur le pont arrière animé de personnages (par le truchement de mannequins) d’un transatlantique qui semblait quitter la rade de New York. La vue, plongeante, embrassait à l’horizon le large panorama de la cité. Au premier plan, dressée sur Bedloe’s Island, la virtuelle « Liberté » se découpait sur l’immensité du ciel. Tout d’abord installé dans le « Palais de l’Industrie », sur les Champs-Elysées, le diorama, annoncé par les affiches de Jules Chéret, créateur de l’affiche commerciale, le sera, ultérieurement, au Jardin des Tuileries.